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 Cecylian L. Etherson ; U.C

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Cecylian L. Etherson

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MessageSujet: Cecylian L. Etherson ; U.C   Cecylian L. Etherson ; U.C EmptyDim 4 Oct - 22:16

Cecylian L. Etherson ; U.C 200*320
@ Copyright.


    Cecylian Lys Etherson
    feat. Gaspard Ulliel

    Nom ; Etherson
    Prénoms ; Cecylian Lys
    Âge, Date de naissance ; 17 ans, 25 Décembre 2040
    Sang ; Mêlé
    Baguette ; Sans Baguette
    Patronus ; Cygne
    Epouvantard ; Noir

Derrière le miroir

    Pseudo | Prénom : Cristallin
    Âge : 16 ans
    Fréquence de connexion : Fréquente
    Expérience RP : 3 ans
    Mot de passe : Hé-hé-hé !
    Quelque chose à dire ? : Hé-hé-hé (bis) Very Happy
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Cecylian L. Etherson

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MessageSujet: Re: Cecylian L. Etherson ; U.C   Cecylian L. Etherson ; U.C EmptyDim 4 Oct - 22:22

Racontes-moi ton histoire



    I – La Vie naît dans le Cœur d'une Orchidée Rouge …


    « Cylian, je ne crois pas que cela soit une bonne idée ... »
    « Célina, en ces temps troublés, comment peut-on faire la distinction entre une bonne et une mauvaise idée ? »
    « On ne le peut ... »

    Célina s'approcha du visage angélique tout près d'elle et y déposa un tendre mais premier baiser. Cylian, l'enlaça doucement de ses bras musculeux. Leurs chevelures blondes s'entremêlèrent dans les premières flammes d'une passion naissante. Leurs yeux, bleus et verts, ne se quittaient plus. Ils partagèrent la nuit d'amour à laquelle ils avaient tant rêvé, chacun de leur côté pendant des années, cette douce nuit de printemps où leurs flammes réciproques s'étaient enfin réunies sous un ciel étoilé …

    Trois mois s'écoulèrent depuis leur début de leur amour avoué. Le Pays de Galles, en 2040, était pourtant ravagés par les actions d'un gang de mauvais sorcier qui aimait se forger la réputation du « Gang des Purificateurs ». Ils s'en prenaient aux moldus, aux sang-mêlés, aux « indignes de la pratique de la magie ». Or, Cylian était un jeune sorcier issu d'une famille de sang mêlés. Célina était une jeune femme descendante d'une longue lignées d'un peuple gitant aux pratiques magiques, sans toutefois être considéré comme un peuple sorcier. Et pour des préjugés absurdes, le Gang des Purificateurs avait déclaré une véritable guerre au peuple de Célina.

    La famille de Cylian et d'autres familles de sorcier qui vivaient en parfaite harmonie avec le peuple gitant avait fait serment de protection et se battait donc contre le Gang des Purificateurs. Cylian, jeune homme de vingt-quatre ans était la fierté de la résistance sorcière car il était un duelliste remarquable. Célina, spécialisée dans les soins à base de plantes et potions magiques le suivait bien souvent dans ses expéditions. C'est d'ailleurs ainsi qu'ils s'étaient rencontrés, intéressés, flattés et aimés …

    Sauf que ce jour là était tout autre. Cylian, sous les ordres de son père, un bon sorcier reconvertit dans la milice moldue qui avait perdu sa femme, une moldu justement, suite aux agissement du Gang, vingt-trois ans auparavant, devait partir dans une mission des plus risquées. C'était l'aube, c'était l'heure du départ.

    « Cylian … Ne t'en va pas … ne me laisses pas ... » Implora Célina.
    « Je n'ai pas le choix. Et je dois venger ma mère, aider mon père, et vous défendre. » Répondit Cylian.
    « Je t'en supplie Cylian … reste avec moi … reste avec nous … »
    « Nous ? »
    « Nous Cylian … Moi, mais aussi Lui … ton futur enfant ... » Dit-elle en montrant son ventre naissant.

    Cylian s'immobilisa un instant et regarda son doux amour avec une stupeur sur le visage et un ravissement qui allumait ses yeux ébahis. La jeune demoiselle de dix-sept ans était si mince pourtant … il n'aurait jamais remarqué le petit gonflement vers son bas-ventre si elle ne lui avait jamais dit. Il n'en revenait pas : il allait être père. Mais son sourire éclatant disparu tel le soleil passant derrière un gros nuage noir …

    « Je reviendrais, Célina. » Dit-il, résigné.
    « S'il te plait ... » Supplia-t-elle …
    « Je suis désolé ... »

    Il devait partir. Alors il l'embrassa tendrement et déposa ses lèvres sur le ventre de son amante. Puis il partit sans se retourner, la laissant seule, larmoyante et abandonnée. Elle glissa le long du mur de la petite caravane qu'ils partageaient depuis peu. Elle caressa du bout de ses doigts son petit ventre où, lentement, apparaissait la vie. Elle eut un frisson, un petit sourire éphémère qui évanouie dans la nuit, puis ses larmes envahirent ses joues blanches comme neige.

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MessageSujet: Re: Cecylian L. Etherson ; U.C   Cecylian L. Etherson ; U.C EmptyDim 4 Oct - 22:28

- 2 - Racontes-moi ton histoire - 2 -



    II – Des Ombres surgit la Lumière


    Six long mois. Tout l'été, tout l'automne et le prélude de l'hiver. Seule. Isolée avec ses horribles visions. Des cauchemars, des prédictions qui devenaient réalités. La magie l'habitait en son enfant. Sans baguette, à l'inverse de son amant dont elle n'avait pas revu les yeux depuis si longtemps qu'elle en mourrait presque d'impatience, elle était capable de faire des choses incroyables. Soulever des objets, allumer des feux, remuer ses potions, produire de la lumière et tant d'autres choses. C'était devenu son passe-temps pour lui faire oublier le manque qui lui déchirait le cœur, jour après jour.

    La terrible absence qui chaque nuit l'arrachaient du sommeil perturbé d'images effrayantes dont elle retrouvaient la majorité dans le journal du lendemain. Journal dont elle épluchait toute les pages et qu'à chaque fois qu'il fallait en tourner une, la hantise incessante de voir la figure de son ange éternel, lacérée et portant un titre tel que « Nouveau Crime au compte du Gang des Purificateurs » revenait …

    Elle ne savait trop comment, mais elle était devenue Voyante. Elle en avait parlé avec sa mère qui lui avait parlé de prédisposition dans leur peuple. Des intuitions, parfois même des voix. Mais le stade des flashs n'avait encore jamais été vu. De toute évidence, la magie du mari était responsable de cette amplification. Cylian … Quand reviendrait-il ?

    Un soir, les douleurs commencèrent. Des douleurs prévues depuis quelques temps déjà. C'était pourtant Noël. Noël que Célina avait déjà de passer seule. Car il lui était trop douloureux de devoir faire semblant d'être heureuse alors que l'homme même qui était la raison de son bonheur était absent depuis si longtemps. Célina, effrayée, se leva difficilement.

    C'est alors qu'un carreau de la caravane explosa. Un vent glacial se répandit dans la petite habitation et les lumières s'estompèrent comme les flammes de quelques ridicules bougies. Un froid ténébreux envahit l'espace et des frissons mêlés de sueurs tant naturelles que provoquées par l'effroi secouèrent Célina. Elle se prépara à crier.

    « Petreficus Totalus ! » La devança une voix grave et masculine.

    Célina s'écroula sur le sol, tandis qu'une silhouette blanchâtre prenait son envol en passant sous le nez de son agresseur. Célina sombra …

    J'apparaissais. La lumière envahissait mes frêles pupilles inexpérimentées. Des couleurs, des images mobiles tournoyaient autour de moi. Je n'ai pas hurlé. C'était inutile. Je respirais déjà. Des flots d'airs gonflaient mes petits poumons. Par contre, je versais une larme mais je ravalais mes sanglots. Je savais qu'il fallait se taire.

    Ce que je raconte, je n'ai pu en avoir conscience que bien longtemps après. Les ravisseurs, des hommes du Gang des Purificateurs, avaient pris ma mère en otage. Et j'étais né dans l'agitation. C'est dans la crainte constante et l'oppression que j'ai commencé à exister. A peine eus-je cinq ans qu'on voulait faire de moi un nouveau membre du Gang. Ils avaient repéré en moi mon côté sorcier, mes talents magiques sans baguette. Ils voulaient m'apprendre à détruire, torturer, tuer.

    Mais je le savais. J'ai toujours su les choses plus rapidement que la normale. Ce n'est pas d'intelligence que je parle, mais de prescience. Je fais partie de ces êtres qu'on traite de charlatans et de corbeaux de mauvaises augure alors qu'on est simplement capable de voir ce que d'autres ignorent. Juste parce qu'on sait ce qui va arrivé, ou ce qui s'est passé quelque part. Juste parce que notre esprit est ouvert et perçoit plus de choses que les âmes des autres …

    Ma mère m'a apprit à lire, à compter, à écrire. Ma mère me murmurait des histoires chaque nuit. Ma mère me chuchotait en pleurant les exploits d'un homme qu'elle disait être mon père. Ma mère m'initia à quelques rudiments de son savoir, un peu de magie, beaucoup de potion, et surtout de la botanique. Mais surtout, elle me communiqua l'amour du dessin. Art dans lequel je me révéla très doué, puis-je être modeste.

    Et pourtant … chaque jour était une épreuve. Chaque jour, nous subissions les frustrations de nos tortionnaires. Chaque jour, nous prions pour qu'ils ne se décident pas à nous éliminer maintenant. Nous ne savions pas encore vraiment quel sort ils nous réservaient. Mais je compris bientôt, à mes sept ans, ce que j'allais être conduit à faire pour la survie de ma mère …

    Je suis conduit, un beau jour, dans une tente de fortune, ou un homme était ligoté sur une chaise. Un être encapuchonné qui se présentait comme un des chefs du Gang s'approcha alors de moi.

    « Il est temps, Cecylian … Tu es grand maintenant, tu dois cesser d'être un pauvre petit garçon. Deviens un homme. » Me dit-il.

    Je le toisais sans comprendre, mais ses désirs illuminaient trop ses yeux pour qu'il me soient inconnus. J'étais bon acteur.

    « Tu sais comment faire … cet homme est un ennemi … Je t'ai déjà montré … tu es intelligent, tu as bien compris comment ça marche … veux-tu une baguette ? » Siffla-t-il.
    « Non … Je ne veux pas ... » Dis-je.
    « Écoutes moi bien, Cecylian. » Il me fixa droit dans les yeux en déposant une main pâle sur mon épaule fragile. « Si ta mère est encore en vie, c'est uniquement parce que nous misons de grands espoirs sur toi, ton devenir … Mais … je comprends que tu ne veuilles pas tuer cet homme … tu as sans doute besoin d'une dernière démonstration ... Regardes bien ... »

    Il s'écarta, et d'un coup de baguette magique, envoya une silhouette argentée à l'extérieure de la tente. Quelques minutes plus tard, deux hommes robustes trainèrent une femme à l'intérieur, une femme qui se débattait, paniquée, une femme aux cheveux blonds et aux même yeux bleus que moi. Ma mère.

    « Non ! » Criais-je. J'avais compris. Je ne voulais pas qu'il la tue.
    « Non ? Pourquoi non ? Écoutes moi bien, Cecylian … Tu as là un grand choix à faire … ou tu tues cet homme … ou je tues ta mère, et tu devras quand même tuer cet homme ... » Fit l'être.

    Une larme fugitive s'enfuit de mes prunelles. Des images traversaient mon esprit. Le corps inerte de ma mère sur le sol, à quelques pas de celui de l'homme que j'étais censé abattre. Cette vision n'aurait pas lieu. Je devais faire un choix. Un choix entre l'innocence ou la vie de ma mère. Et mon choix était fait.

    « Pardon ... » Murmurais-je.

    Et un éclat de lumière verte jaillit de ma main désespérément tendue en direction de l'homme ligoté qui perdit la vie.



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MessageSujet: Re: Cecylian L. Etherson ; U.C   Cecylian L. Etherson ; U.C EmptySam 10 Oct - 13:49

- 3 - Racontes-moi ton histoire - 3 -



    III – La Serrure qu'ouvre la Colombe


    J'avais dix ans. A mes cauchemars prémonitoires se mêlaient les visages et les voix des hommes que j'avais été contraint d'abattre pour assurer la survie de ma mère. Ils se comptaient déjà par dizaines. Je ne connaissais jamais leur nom, ni s'ils avaient de la famille, ni même s'ils étaient vraiment coupables d'un quelconque crime. Je ne voulais pas le savoir. J'étais un montre, une machine à torturer, à extraire des informations et à tuer.

    J'étais devenu le favori de Stanford. Stanford, l'homme qui m'avait initié, plus ou moins volontairement, à la tuerie. Le chef du Gang en ces terres. Je haïssais cet homme autant qu'il m'appréciait, c'est à dire beaucoup. Je le tenais pour responsable de mes actes, même si je m'apitoyais pourtant sur un sort dont j'étais entièrement responsable. Mais … qui aurait vendu la vie de sa mère, en sachant bien qu'elle n'aurait été qu'une victime de plus, simplement pour conserver son « innocence » ?

    Stanford m'apprenait la magie, entre deux exécutions. J'appris autant de notion en magie noire qu'en magie blanche. J'appris l'histoire et je rassasiais ma curiosité dans les nombreux livres qu'il possédait. On représente souvent les méchants des histoires comme des hommes sans cœur qui n'ont que la Destruction et le Chaos comme buts dans la vie. Mais malheureusement peut-être, ils restent des hommes comme vous et moi. Des hommes qui s'intéressent à des choses, qui ont des passion, et parfois, un sens de la raison. Non, je n'étais pas sujet au syndrome de Stokholm. Je vivais simplement le mieux possible, dans les ténèbres …

    Jusqu'à ce jour où je savais que tout allait changer. J'étais bon comédien. Je n'éveillais aucun soupçons. La seule chose différente de l'ordinaire fut que je rassemblais tout mes dessins en une pile bien rangée. Je ne devais pas mettre au courant ma mère. Tout risquait d'être perturbé au moindre changement …

    « Cecylian … »
    « Oui ? »
    « Comment vas-tu … ? »

    Ma mère me demandais toujours comment j'allais à mon réveil. Elle ne savait que trop bien ce que j'endurais, ce que j'étais forcé de faire, pour elle, pour sa vie. Elle avait, à de nombreuses fois, tenté de me dissuader de continuer, quitte à ce qu'elle dusse mourir. Mais je m'y étais opposé. Je lui avait dit que de toute façon, les hommes que je devais tuer mouraient avec ou sans mon intervention. Refuser de les tuer signifierait simplement vendre sa vie pour rien. Juste un peu d'honneur … mais quel honneur avaient-ils à vivre au fond d'une caravane miteuse et aux fenêtres condamnées ?

    « J'attends d'aller mieux ... » Répondis-je.

    Elle me regarda intensément. Elle avait l'habitude de mon langage étudié au mot prêt. Pour moi, un seul et unique mot pouvait être plus significatif que tout un discours. J'étais un garçon mystérieux, profondément mystérieux.

    « Je n'en peux plus Cecylian ... » Me dit-elle.

    Je le savais bien. Mais je restais silencieux. Mes silences ne signifient pas que je n'entend pas ou me fiche de ce que l'on me dit. De même que les mots, ils avaient pour moi des significations très particulières. J'attrapais un crayon de papier et une nouvelle feuille blanche.

    « Pourquoi Cecylian ? Pourquoi est-ce que tu refuses d'essayer de t'enfuir ? »
    « Parce que tu en mourais : tu n'es pas une sorcière. »
    « Mais toi, tu es un sorcier ! Tu pourrais rejoindre ton père ! Tu pourrais vivre ! »
    « Tu en mourais … s'ils te gardent en vie, c'est uniquement parce qu'ils m'accordent cette faveur, parce qu'ils veulent me manipuler ... »
    « Et ils y parviennent ! »
    « Laisses-moi finir … Il suffit d'être patient ... »

    Elle me regarda encore, les yeux pleins de larmes. Dehors, des pas approchaient, révélateurs d'une nouvelle exécution. Les larmes glissèrent sur les joues de ma mère tandis que je me relevais, résigné. Mon visage n'exprimait rien, mais mon cœur révulsait de dégoût pour moi-même et ce que j'allais, une fois de plus accomplir. Quand la porte de la caravane s'ouvrit, je laissais tomber mon dessin qui se déposa aux pieds de ma mère. Stanford, en personne, était venu me chercher …

    Tandis que je le suivis, je devinais ma mère qui, sanglotant, ramassait mon croquis. J'imaginais sans mal ses yeux humides s'écarquiller à la vue d'une colombe encadrée dans la serrure d'un cadenas ouvert. Je sentais presque sa respiration s'interrompre à la vue de mon message : « N'essayes pas de me sauver, je dois mourir, je t'aime ».

    J'entrais dans la tente familière. Mon visage inexpressif se promena sur la petite assistance d'hommes et de femme que je devais éliminer. Stanford me contemplait tel un père fier des exploits de son fils.

    « Et bien Cecylian, l'heure est venue d'agir ! » Déclara-t-il de sa voix doucereuse.
    « En effet maître … puis-je leur dire quelques mots avant de procéder ? » Demandais-je.

    Un geste de sa main me donna son accord. Je m'approchais alors des résistants gitans. Mes yeux, comme à chaque fois, s'embuèrent de larmes. Cette fois-ci, il y en avait certainement plus. Mais je n'avais pas le cœur à la comparaison. Je m'agenouillais en face des hommes et des femmes anxieux.

    « Je ne m'excuserais pas. Je tenais juste à ce que vous sachiez une petite anecdote : parmi toutes les horreurs nauséabondes qui existent en ce monde, il n'y a pas pire essence et odeur que celles de mon maitre ! » Fis-je haut et fort.

    Un murmure de contestation s'éleva du côté du Gang. Et soudain, une gerbe de flamme embrassa le tissu de la tente. Un homme au traits durs, aux cheveux blonds virevoltants et aux yeux d'un vert émeraude menait une troupe de sorcier aux côtés d'un autre homme d'âge mur contre le Gang. Le désordre gagna la scène en quelques fractions de secondes. Je ne pris pas le temps d'admirer mon père. Je couru à la suite de Stanford.

    Je le retrouvais à proximité de la caravane où était encore enfermée ma mère.

    « Stanford non ! Viens ici espèce d'ordure ! »

    Il s'immobilisa. Il se retourna lentement et me fixa de ses yeux furieux. Sa baguette surgit plus vite que je ne l'avais prévu de son manteau et je me retrouva propulsé et maintenu inoffensif dans les airs.

    « Sale petit traitre … tu le savais et tu n'as rien dit ! Tu vas voir ce qui arrive aux morveux de ton genre : la mort ! »
    « Non ! » fit une voix de femme, en même temps que Cecylian.

    Un jet de lumière verte passa devant un homme blond, son père pour atteindre Célina en plein cœur …



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MessageSujet: Re: Cecylian L. Etherson ; U.C   Cecylian L. Etherson ; U.C EmptySam 10 Oct - 13:49

- 4 - Racontes-moi ton histoire - 4 -



    IV – L'Aube où les Ombres et la Lumière se confondent …


    Des images, parfois, me reviennent entre deux visions, entre deux cauchemars et autres terreurs nocturnes. L'image de mon père agenouillé auprès de la femme qu'il a cherché à retrouver pendant dix longues années. L'image de mon grand père qui met en fuite un homme haït. Et mes mains qui caressent, impuissantes, la peau glacée et encore mouillées des larmes d'une mère qui n'existe plus. D'une mère qui a donné sa vie pour me sauver, malgré mon avertissement.

    « Cylian … Papa ... »
    « Ce...Cecylian ? »
    « Elle aurait du vivre … tu aurais du l'avoir tué … et j'aurais du mourir … je … je suis désolé »
    J'ai éclaté en sanglots, et il m'a prit dans ses bras.


    Il y a maintenant près de sept ans que j'ai reçu une lettre qui m'a donné une vie un peu plus normale que celle que j'ai commencé à mener. J'ai eut l'honneur d'être parmi les premiers à faire revivre Poudlard de ses cendres, tel Fumsec, le célèbre Phoénix. J'ai mené une scolarité difficile, car sans arrêt seul. Je ne me mêlait pas aux autres, pas dans un premiers temps. J'étais trop mature et les autres garçons comme les autres filles de onze ans me semblaient bien trop superficiels. Et puis, j'avais tellement de sombres pensées à ressasser encore et encore …

    De dehors, je suis un type mystérieux, le brun musclé qui passe dans les couloir, les yeux bleus fixé vers l'horizon et qui dégage de tels panaches de mystères que même les rumeurs se perdent dans des silences insondables dont il a le secret. Je suis celui que personne ne connait plus que de vue ou de prénom. Le garçon qui n'est pas comme les autres. Mais je suis celui qui surprend, car quand il ouvre, ce qu'il dit ne se néglige pas. Je suis celui qui lutte pour l'égalité et qui ne tolère absolument pas le manque de respect ou les agressions injustes, à son encontre sans doute mais surtout à l'encontre des autres.

    « Dis-moi Cecylian … est-ce que je peux te parler de ... »
    « Tu veux savoir ce que j'y ai fait pendant dix ans ? »
    « Oui … peut-être que cela nous donnera des pistes pour Le retrouver ... »
    « J'ai torturé, extrait des informations et tué des innocents ... »
    Des larmes silencieuses sont venues mourir sur mes joues.


    Les vacances scolaires, je retourne chez mon père. Mon père, un sorcier qui a fait parlé de lui, est désormais un Aurore d'exception. Sa mission coïncide avec ses intérêt : coincer et arrêter Stanford, et le ramener mort ou vif. Oui … Mort ou vif … Alors, j'ai décidé, étant donné que je connaissais bien l'ordure, de l'aider dans ses recherches. Je passe mes vacances à traquer et arrêter les hommes que j'ai côtoyé pendant dix ans … mes dix premières années d'existence.

    Je lui tend un dessin qui la représente elle, traits pour traits, même si cinq ans me sépare de mon plus vieux souvenir.
    « Elle me manque tellement ... »
    « Je sais … à moi aussi elle me manque ... »
    De nouveau, je me retrouve dans les bras de mon père, les larmes aux yeux.


    J'ai eut de bonnes buses. Ma passion pour le dessin est demeuré intacte. C'est mon seul exutoire, dessiner. Je passe des heures à représenter des choses, réelles ou imaginaires, dans le soucis du détail et de la perfection. Je me vide l'esprit sur ma focalisation et mes crayons. J'y décerne la nuit quand je n'arrive pas à trouver la paix pour dormir, le jour quand mes pensées m'empêchent de vivre, les cours quand le blabla du professeur éveille en moi les leçons d'un certain Stanford.

    Mon père a une jambe cassé mais Stanford est dépourvu de sa baguette qu'il vient de perdre. Il me regarde.
    « Cecylian … »
    « Toujours aussi nauséabond Stanford … »
    « Tu as bien grandit depuis tout ce temps ... Ton arrogance aussi »
    « Ce que tu nommes arrogance, j'appelle ça de la haine. Mais je n'ai plus rien à te dire Stanford »
    « Tu vas me tuer Cecylian ? Toi ? Le petit garçon que cela révulsait tellement ? Tu vas t'abaisser à mon niveau ? Sombrer du mauvais coté ? Céder à la facilité, aux ténèbres ? »
    « Oui, haut et fort : Avada Kedavra ! »
    Un éclair de lumière verte a mis fin à l'homme qui hante encore mes cauchemars.
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